mardi 3 février 2009

Le yoseikan budo


Le Yoseikan Budo (養正館武道) est un art martial développé à la fin des années 60 et fondé officiellement en 1975 par Maître Hiroo Mochizuki né en 1936 à Shizuoka (Japon), fils de Maître Minoru Mochizuki à qui il doit l'essentiel de ses connaissances. Cette méthode originale met en évidence la logique commune entre les différentes techniques de combat à mains nues ou avec armes : ce fil conducteur appelé « mouvement ondulatoire ». La puissance du corps tout entier est sollicitée puis transmise à un membre ou une extrémité, par un mouvement d’onde. Ceci permet d’optimiser la puissance et l’efficacité de tout mouvement. Le répertoire technique et pédagogique étant en perpétuelle évolution et amélioration, les possibilités sont quasi infinies. Les seules limites étant : la créativité de l’enseignant et le respect de l’intégrité physique des pratiquants. Les pratiquants portent une tenue comportant une veste croisée bleue marine et un pantalon blanc à bande bleue, les pratiquants, du débutant au créateur de la discipline, portent tous la même ceinture blanche et bleue, représentant l'union du Yin et du Yang et symbolisant le principe d'onde.

L’étude technique

Le répertoire du Yoseikan Budo englobe des techniques de percussions (pieds, genoux, mains, coudes, tête…), de clefs (torsions et extensions articulaires), de projecti
ons, d'immobilisations, d'étranglements et d'armes (traditionnelles ou recouvertes de mousse). Le système de correspondance entre les différentes techniques est démontré et exploité principalement par l’intermédiaire du kata « Yoseikan Happo » base fondamentale de la méthode.

L’enseignement
Il a pour objectif d’optimiser l’apprentissage technique, sportif et éthique en se basant sur les besoins et capacités de chacun. La pédagogie est donc adaptée à l’age et aux aptitudes physiques des pratiquants. Elle s’organise selon un cheminement logique, dans le respect des contraintes biomécaniques et physiologiques inhérentes à toute pratique sportive.

La compétition
Elle n’est pas considérée comme une fin en soi, mais comme une étape pour
la construction de l’individu. Maître Hiroo Mochizuki considère le volet sportif important dans le développement d'un pratiquant, c'est pourquoi il encourage les individus à pratiquer autant le côté martial que le côté sportif. Quoiqu'un important réseau international de compétition soit en place pour les athlètes de haut niveau, les élèves de tous niveaux ont la chance de pratiquer des formes souples de combat de type «entraide» à l'intérieur du cadre des cours.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire